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Version 03 Déc 2008 - 438 KoRESUME : Depuis le début des années 2000, à la suite des résultats de grandes études menées surtout dans les pays anglo-saxons, le « traitement hormonal de la ménopause (THM) » connaît un discrédit. Les résultats de ces études, contrairement à ceux plus optimistes d’études d’observation antérieures, ont abouti à un constat globalement négatif du fait d’une balance risque/bénéfice du THM défavorable. Le THM a ainsi perdu rapidement, sans être véritablement remplacé, le rôle de premier plan qu’il a exercé pendant près de 50 ans pour beaucoup de femmes ménopausées, notamment dans la prévention de l’ostéoporose. Cependant, une analyse plus critique de ces études, la publication de données nouvelles, le progrès des connaissances sur les mécanismes de l’action cellulaire des œstrogènes ont bien montré que ce constat négatif, mais trop schématique, méritait d’être nuancé. Des concepts surtout développés en France, mais souvent peu pris en compte ailleurs, telle sa date de début par rapport à l’ancienneté de la ménopause, sont reconnus aujourd’hui comme des éléments importants des effets observés, notamment au plan cardiovasculaire et probablement neuro-cognitif. Des questions nouvelles sont apparues portant sur les effets différentiels des THM utilisés selon leur type, en particulier sur l’effet de certaines associations œstroprogestatives sur le risque de cancer du sein.
Nom du fichier :
2008-CNGOF-THS-entre-50-et-60-ans.pdf