SOGC 2013_Déclenchement du travail
Recommandations de la Société canadienne de GO publiées en septembre 2013, sur le Déclenchement artificiel du travail
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Version 02 Sep 2013 - 405 Ko Nom du fichier : 2013-SOGC-Déclenchement-artificiel-du-travail.pdf
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L’indication du déclenchement doit être documentée avec la méthode de déclenchement et les risques (y compris l’incapacité d’obtenir le travail et la hausse possible du risque de césarienne). (III-B)
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Lorsque le déclenchement du travail échoue, l’indication et la méthode de déclenchement devraient être réévaluées. (III-B)
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La suspicion de macrosomie fœtale n’est pas en soi une indication de déclenchement (III-D)
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Un déclenchement ne devrait pas être mené seulement parce que cela convient à la patiente ou au praticien (III-D)
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Le col utérin doit être évalué (au moyen de la cotation de Bishop) en vue de déterminer la probabilité de réussite du déclenchement et de choisir la méthode appropriée. (II-2A)
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La cotation de Bishop doit être documentée. (III-B)
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En présence d’un col non favorable, le déclenchement est associé à un taux d’échec accru chez les nullipares, et à un taux de césarienne accru chez toutes les patientes (II-2A)
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L’âge gestationnel devrait être confirmé par une échographie du 1er trimestre (I-A)
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Les programmes d’assurance-qualité devraient inclure les déclenchements (avec des outils tels que les checklists), en vue de vérifier les indications de déclenchement (II-2B)
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Un déclenchement devrait être proposé entre 41 et 42SA, car il pourrait réduire la mortalité périnatale et l’inhalation méconiale, sans entraîner une hausse des césariennes (I-A)
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La pose d’une sonde de Foley intracervicale constitue une méthode acceptable (II-2B)
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Les sondes à double lumière pourraient être considérées comme étant une solution de deuxième intention. (II-2B)
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Les PGE2 (administrées par voie cervicale et vaginale) ne devraient pas être utilisées dans le cadre d’un utérus cicatriciel, en raison d’un risque accru de rupture utérine. (II-2D)
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L’utilisation de PGE2 administrées par voie vaginale peut être envisagée en présence d’une rupture des membranes à terme. (I-A)
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Le misoprostol peut être considéré comme un agent sûr et efficace pour un déclenchement du travail en présence de membranes intactes et en milieu hospitalier. (I-A)
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Le misoprostol ne devrait pas être utilisé dans le cadre d’un AVAC, en raison du risque accru de rupture utérine. (II-3D)
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Le traitement à l’oxytocine ne devrait pas être entamé avant que quatre heures ne se soient écoulées depuis l’administration de la dernière dose de misoprostol. (III-B)
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L’amniotomie devrait être réservée aux femmes qui présentent un col favorable. Elle doit être prudente lorsque la présentation est non engagée, en raison du risque de procidence du cordon. (III-B)
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À la suite de l’amniotomie, l’oxytocine devrait être mise en route tôt de façon à faire démarrer le travail. (III-B)
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En présence d’une rupture des membranes à terme, le recours à l’oxytocine devrait être préféré (I-A)
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Les femmes porteuses de streptocoques du groupe B doivent être déclenchées par l’oxytocine dès que possible à la suite de la rupture des membranes, de façon à faire démarrer le travail dans un délai de 24 heures. (III-B)
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En raison de la diversité des concentrations, les taux de perfusion d’oxytocine devraient toujours être consignés en mU/min plutôt qu’en ml/h. (III-L)
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Le déclenchement à l’oxytocine peut être envisagé dans le cas d’un utérus cicatriciel (II-3B)