Télécharger le document
Version 18 Juin 2015 - 699 KoCONTEXTE : Les recommandations pour la pratique clinique du CNGOF élaborées en 2007 sur la surveillance du travail ont proposé une définition consensuelle des anomalies du rythme cardiaque fœtal (ARCF). Dans un but de faciliter son application, Carbonne et al. en 2013 ont publié un tableau de synthèse de cette classification à 5 types de tracés.
BUT : Évaluer la valeur diagnostique de cette classification des ARCF pour déterminer le risque d’acidose fœtale.
METHODES : Étude rétrospective monocentrique incluant 252 grossesses uniques au-delà de 34 semaines d’aménorrhée avec un enregistrement d’au moins 60 minutes avant l’accouchement. Le critère de jugement principal était un pH à la naissance < 7,20. (GYNERISQ remarque : l’inclusion des tracés d’expulsion pour les patientes ayant accouché par voie basse, un seuil de pH ombilical à 7,20)
RÉSULTATS : En cas de pH<7,20, les tracés de type 3 étaient significativement plus fréquents durant le travail alors que ceux de types 4 et 5 étaient plus fréquemment retrouvés à l’expulsion. Un pH<7,20 était associé à plus d’extractions instrumentales, de césariennes en urgence, de score d’Apgar<7 et de détresses respiratoires néonatales. Les aires sous la courbe étaient de 0,63 pour l’analyse au cours du travail, 0,69 pour l’expulsion seule, et 0,68 pour les deux phases
CONCLUSION : L’étude a montré que l’utilisation de cette classification facilitait l’interprétation du RCF mais que sa valeur diagnostique pour prédire l’acidose restait limitée.
Nom du fichier :
2016_evaluation-lecture-RCF-CNGOF-couleurs.pdf