2012 _ Gestion des complications précoces en chirurgie gynécologique pelvienne : complications hémorragiques, digestives et urinaires | Gynerisq

2012 _ Gestion des complications précoces en chirurgie gynécologique pelvienne : complications hémorragiques, digestives et urinaires

Mise au point sur la gestion des complications précoces de la chirurgie gynécologique pelvienne

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Version 01 Jan 2012 - 41 Ko

La pratique de la chirurgie gynécologique pelvienne s’accompagne d’un certain nombre de complications, certaines bénignes d’autre plus graves, pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou le pronostic fonctionnel.  Ainsi dans une étude multicentrique française sur les voies d’abord et les complications de l’hystérectomie, le taux de complications retrouvé était de 6 à 18 % selon la voie d’abord concernée. Ces complications sont principalement hémorragiques, digestives et urologiques. L’objectif ici est faire le point sur le diagnostic et la gestion de ces complications.

Peu de données résultant d’études randomisées sont disponibles dans la littérature et, la gestion de ces complications repose plus sur l’expérience que sur l’Evidence Based Medecine. Elle nécessite de garder son calme. Il ne faut pas hésiter à se faire aider par un collègue spécialiste de l’organe endommagé, d’une part pour optimiser les chances de succès du traitement et donc limiter les risques de séquelles, et d’autre part d’un point de vue médico-légal. Cependant si ce collègue ne peut pas être rapidement disponible, il faut connaître les principes de base du traitement de ces complications afin de pouvoir y faire face. Enfin, les patientes doivent impérativement être informées des risques de complications inhérents à la chirurgie proposée, des alternatives thérapeutiques et des conséquences potentielles d’une éventuelle abstention thérapeutique. Ces éléments d’information doivent être tracés dans le dossier.

Nom du fichier : 2012-SITE-complications-chirurgie-gynéco.pdf