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Version 21 Nov 2018 - 454 KoL’obésité est de plus en plus répandue au Royaume-Uni. Elle est devenue l’un des facteurs de risque les plus fréquents dans la pratique obstétricale : 21,3% de la population prénatale est obèse et moins de la moitié des femmes enceintes (47,3%) ont un indice de masse corporelle (IMC) dans les limites de la normale.
Les femmes enceintes obèses courent un plus grand risque de complications liées à la grossesse, notamment la pré-éclampsie et le diabète gestationnel. Les femmes enceintes obèses courent également un risque accru de césarienne. L’obésité de la mère peut rendre difficile l’évaluation de la taille du fœtus, de sa présentation et du suivi du RCF pendant la grossesse. L’initiation et le maintien de l’allaitement sont également plus difficiles.
Bien que la majorité de ces recommandations concernent les femmes ayant un IMC égal ou supérieur à 30 kg/m2, certaines s’adressent spécifiquement aux classes supérieures d’obésité. Les femmes obèses dont l’IMC est inférieur à un seuil spécifié peuvent également bénéficier de recommandations dans un groupe d’IMC plus élevé, en fonction des circonstances. Cependant, les seuils d’IMC choisis reflètent une attention particulière portée à l’équilibre entre intervention médicale et risque, aux différences de prévalence locale de l’obésité maternelle et aux implications en termes de ressources pour les organisations de soins de santé locales.
Les recommandations couvrent les interventions avant la conception, et pendant et après la grossesse.
Nom du fichier :
2018-RCOG_Obesite-et-grossesse.pdf