2010 _ Asphyxie périnatale à terme : Diagnostic, pronostic, éléments de neuroprotection | Gynerisq

2010 _ Asphyxie périnatale à terme : Diagnostic, pronostic, éléments de neuroprotection

Mise au point pédiatrique sur le diagnostic et la prise en charge d’une asphyxie périnatale à terme

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Version 01 Oct 2010 - 1 Mo

Environ 0,5 % des accouchements à terme sont compliqués d’une asphyxie fœtale. Le pronostic neurologique de ces enfants est conditionné par la présence et la gravité de l’encéphalopathie néonatale post-asphyxique. Le diagnostic de l’encéphalopathie repose sur une observation et des cotations cliniques répétées dans les premières 48 h de vie dont il faut garder la traçabilité.

En l’absence d’encéphalopathie, le pronostic est excellent et les explorations complémentaires ne sont pas nécessaires.

En cas d’encéphalopathie, le pronostic est réservé (40 à 100 % de séquelles selon la gravité initiale) et doit être précisé par l’EEG et l’IRM. L’évaluation clinique très précoce permet de repérer et d’orienter les enfants susceptibles de bénéficier d’un traitement par hypothermie, seul traitement neuroprotecteur efficace, à condition d’être administré avant six heures de vie

REMARQUES DE GYNERISQ : Il n’existe pas de définition claire, précise et consensuelle de  »l’asphyxie périnatale ». Il s’agit plutôt d’un ensemble de critères anamnestiques, cliniques et gazométriques pouvant documenter une altération des échanges gazeux foeto-maternels (rappelons que l’ACOG a recommandé en 2005 d’exclure le terme d’asphyxie du langage de communication entre soignants et avec les patientes, pour le remplacer par ‘état non rassurant’ en précisant alors les éléments anormaux). Le risque est neurologique et il faut souligner l’importance pronostic d’une éventuelle encéphalopathie dont le diagnostic, exclusivement clinique, est basé sur des examens répétés.

Nom du fichier : 2010_Asphyxie-perinatale-à-terme.pdf