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Version 03 Déc 2008 - 299 KoClassiquement, le risque se définit comme un triplet : — que peut-il se passer ? ; — quelle est la probabilité d’apparition de chaque option ? ; — quelles en sont les conséquences ?.
Une fois identifiés, les risques doivent être caractérisés, et ce classiquement, également en 3 phases : l’évaluation par des spécialistes, la perception par les personnes, et la prise en charge (partagée). Cette séquence linéaire (cartésienne) : évaluation, délibération, décision, gestion ne peut s’affranchir d’une dimension subjective : la communication du risque qui est une étape complexe et déterminante.
Récemment, le National Research Council a réalisé une monographie sur la caractérisation du risque en insistant sur l’importance de certains points comme : — la participation précoce et importante de tous les acteurs impliqués (« stakeholders »), — l’orientation de l’action vers la résolution, — la définition du problème (une part des réponses se trouve dans la manière de poser la question), — la délibération et son caractère transparent. Les médecins sont des ‘risquologues’ dans un monde ‘risquophobe’. Mais vouloir un monde avec plus de précautions, ce n’est pas forcément construire un monde plus sûr.
Le vent qui soufflera demain…soufflera demain (proverbe japonais)
Nom du fichier :
2008-le-risque-appréciation-et-gestion.pdf