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Version 06 Déc 2013 - 116 KoBUT : Estimer le taux d’exposition après pose d’implant vaginal biologique ou de prothèses permanentes pour chirurgie du prolapsus génital ; décrire les traitements de ces complications et estimer les taux de récupération. Les objectifs secondaires étaient de décrire les complications opératoires et périopératoires.
MÉTHODES : Etude rétrospective au sein des établissements du Kaiser Permanente de Californie du Sud et du Nord et, d’Hawaï entre septembre 2008 et mai 2010. Les dossiers médicaux électroniques ont été examinés pour détecter les événements indésirables postopératoires.
RÉSULTATS : Au cours de la période de 21 mois, 1 282 femmes, d’âge moyen de 62 ans (± 10 DS), avec une parité moyenne de 3 (intervalle 2-4) et un IMC moyen de 28 (intervalle 24-30) ont bénéficié d’une chirurgie du prolapsus avec pose de 1 484 implants et un délai moyen de suivi de 358 jours (±276 DS). Les expositions vaginales se sont produites plus souvent avec des prothèses (53/847 [6%]) que des greffes biologiques (10/637 [1,6%]) (P < 0,001). La résolution du problème après le premier traitement a été obtenue dans 24 cas (38%), alors que les 39 autres (62%) ont nécessité plusieurs interventions. Une exérèse chirurgicale a été réalisée dans 20 cas sur 63 (32%). Les expositions compliquant une prothèse ont nécessité plus souvent une excision chirurgicale (20/53 [38%]) que les expositions après implants biologiques (zéro sur 10) (P=0.02).
CONCLUSION : L’exposition vaginale s’est produite plus fréquemment après pose d’une prothèse qu’après un greffon biologique, avec parfois nécessité de plusieurs traitements pouvant aller jusqu’à l’excision chirurgicale.
Nom du fichier :
2013_Complications-protheses-prolapsus.pdf