ASRM 2014_Treatment of pelvic pain associated with endometriosis: a committee opinion / Traitement des douleurs pelviennes d’origine endométriosiques
The American Society for Reproductive Medicine publie ses recommandations sur la prise en charge de la douleur d'origine endométriosique
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Version 13 Mar 2014 - 250 Ko Nom du fichier : 2014_Reco-ASRM-douleurs-endometriose.pdf
Version 13 Mar 2014 - 250 Ko
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Les affections gastro-intestinales, urinaires, musculo-squelettiques et psychologiques peuvent imiter les symptômes de l’endométriose et doivent être exclues avant de poursuivre un traitement agressif de l’endométriose chez toutes les patientes, en particulier celles qui ne répondent pas aux traitements médicaux classiques.
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Les théories pour expliquer la douleur associée à l’endométriose incluent le rôle des facteurs humoraux, les effets de saignements actifs d’implants et l’irritation ou l’infiltration des nerfs du plancher pelvien.
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La coelioscopie reste la pierre angulaire du diagnostic précis de l’endométriose. Les traitements médicaux et chirurgicaux de la douleur associée à l’endométriose sont efficaces.
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Chez les femmes présentant des douleurs pelviennes, une endométriose visible observée pendant une intervention chirurgicale doit être traitée.
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La technique chirurgicale optimale pour traiter l’endométriose et/ou les endométriomes n’est pas établie, bien que l’excision de la paroi du kyste de l’endométriome diminue le risque de récurrence par rapport à la marsupialisation et à kystectomie partielle. Le traitement chirurgical de l’endométriose, suivi d’un traitement médical, offre un soulagement des symptômes plus long que la chirurgie seule. L’endométriose doit être considérée comme une maladie chronique nécessitant un plan de prise en charge tout au long de la vie dans le but de maximiser l’utilisation des traitements médicaux et d’éviter les interventions chirurgicales répétées.
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Le traitement définitif de l’endométriose avec hystérectomie et annexectomie bilatérale doit être réservé aux patientes présentant des symptômes invalidants liés à la maladie. Ces patientes devraient avoir fait leurs grossesses et être résistante aux traitements alternatifs.
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Il est justifié de poursuivre les études pour comparer l’efficacité des traitements médicaux et chirurgicaux.