2020_Identifying adverse events : reflections on an imperfect gold standard after 20 years of patient safety research / Identifier les événements indésirables : réflexions sur un »gold standard » imparfait après 20 ans de recherche sur la sécurité des patients
Editorial faisant le point sur le bilan de 20 années d'analyse ds événements indésirables
Télécharger le document
Version 17 Fév 2020 - 628 Ko Nom du fichier : 2020_BMJQS_VU_Bilan-de-20-ans-de-DEIAS.pdf
Version 17 Fév 2020 - 628 Ko
A RETENIR :
- La détection des événement indésirables (EI) à l’aide de ‘’déclencheurs’’ pour l’examen rétrospectif des dossiers a débuté avec l’intérêt pour la sécurité des patients, mais la méthode présente des lacunes évidentes. De nombreux EI ne sont pas documentés dans les dossiers médicaux et les examinateurs ne sont souvent pas d’accord sur l’analyse de ceux qui sont documentés.
- Les méthodes de mesure et de comparaison des performances concernant la sécurité des patients ont tendance à utiliser des données administratives et ont une validité limitée ainsi que de faibles valeurs prédictives positives sur le plan clinique
- La méthode de surveillance prospective améliore la détection des EI qui ne sont pas saisis dans le dossier médical et la probabilité d’obtenir des informations pertinentes pour juger de leur évitabilité, par rapport au « gold standard » qui reste l’analyse rétrospective selon la méthode de la « Harvard Medical Practice Study » (HMPS). Elle ne gomme pas les désaccords entre examinateurs sur les jugements clés et la difficulté pour faire des comparaisons entre établissements.
- L’hétérogénéité à la fois entre les catégories d’EI et à l’intérieur de chaque catégorie, combinée aux petits nombres pour chacune d’elles, explique que les mesures des taux d’EI aient un faible rapport signal/bruit, empêchant des comparaisons robustes entre les étblissements.
- Une voie de progrès est de passer des mesures globales (indicateur composite) aux mesures ciblées adaptées aux préjudices spécifiques des patients (par exemple passer d’une mesure globale de tous les dommages possibles causés par les « maladies du cœur et des vaisseaux sanguins », à une surveillance de l’incidence et du pronostic au fil du temps pour les maladies cardiovasculaires courantes, telles que l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux.)