Ce travail fait le point sur les déclarations sur le thème transversal du « dysfonctionnement d’équipe », anonymisées dans la base REX, après être passées par le filtre du questionnaire dédié de Gynerisq sur ce sujet. Il recouvre la période de 2014 à 2021 et concerne 350 déclarations qui ont été retenues après vérification qu’elles contenaient suffisamment d’informations pour faire l’objet d’une analyse correcte. Il est présenté sous forme d’un « diaporama » téléchargeable ci-joint, avec un fichier texte plus détaillé, DISPONIBLE ICI.

L’utilisation d’un questionnaire dédié a le gros avantage de standardiser la déclaration et son analyse et d’obtenir des contenus informatifs. Une des critiques est la « direction » imposée par les concepteurs du questionnaire. Elle est inévitablement subjective mais basée quand même sur la lecture d’une bibliographie conséquente. Par ailleurs, un thème essentiel qui est celui de l’information à la patiente et l’obtention de son consentement n’est pas ou mal traité. Cela devra être corrigé tant ce sujet de corespopnsabilités est important et souvent mal connu.

Les résultats publiés par Gynerisq n’ont pas de valeur épidémiologique mais sont des clichés instantanés de « la vraie vie » en matière de sécurité. On apprend par exemple que pratiquement aucune équipe à laquelle appartiennent les déclarants n’a une strucuration des appels téléphoniques entre sage-femme et médecin ou des transmissions entre obstétriciens de garde !!