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Version 29 Jan 2020 - 1 MoConstatant une augmentation du nombre de déclenchements artificiels du travail (DA) au cours des dernières décennies, avec des variations importantes selon les pays et les établissements, cette étude passe en revue les indications pour déterminer le niveau des preuves sur lesquelles elles reposent. Ont ainsi été inclus, pour chaque indication, des revues systématiques / méta-analyses, des essais contrôlés randomisés (ECR), des études de cohorte et des études cas-témoins comparant les résultats maternels et néonatals pour différents modes ou moments de naissance.
Les études ont été identifiées via les bases de données PubMed, Maternity and Infant Care, CINAHL, EMBASE et ClinicalTrials.gov entre avril 2008 et novembre 2019, ainsi qu’à partir des listes de référence des études incluses. 68 études ont été incluses concernant : les grossesses post-termes (15), les hypertensions / prééclampsies (15), les diabètes (9), les ruptures des membranes avant travail (5), les grossesses gémellaires (5), les suspicions de ‘’bien être fœtal compromis’’ (4), les problèmes d’obésité (4), de cholestase gravidique (3), de suspicion de macrosomie (3), de laparoschisis fœtal (2),d’âge maternel (2) et de cardiopathie maternelle (1).
Les preuves existent pour soutenir le DA pour les grossesses post-termes, bien que d’un niveau faible en ce qui concerne le moment (41 contre 42 semaines), et pour les hypertensions / prééclampsies en termes d’amélioration des résultats maternels. Pour les femmes présentant une rupture prématurée des membranes avant 37 SA, des données de haute qualité appuient l’expectative plutôt que le DA. Par contre, Les preuves sont faibles chez les femmes ayant une rupture des membranes à terme. Pour toutes les autres indications, les résultats sont contradictoires ou d’un niveau insuffisant pour fournir des preuves définitives. Un tableau résume bien ces données à la fin de l’article
Nom du fichier :
2020_Coates_POS_Mise-au-point-DAW.pdf