SOGC 2016_Prise en charge du travail spontané chez les femmes en bonne santé à terme
Recommandations de la Société canadienne de GO publiées en septembre 2016 sur le prise en charge de l'accouchement à bas risque
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On doit repousser l’admission en unité des naissances des patientes à terme qui sont en travail jusqu’à ce qu’elles atteignent la phase active du travail (c.-à-d., lorsque le col est dilaté d’au moins 4 cm). (II-2A)
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Les unités d’obstétrique doivent mettre en place des politiques locales en termes de recueil d’informations sur le travail, notamment en ce qui a trait à l’utilisation des partogrammes (III-A)
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Les femmes devraient être informées des avantages de la position verticale pendant le travail. Par ailleurs, on devrait les encourager à trouver les positions qu’elles pensent être les plus confortables et les aider à les adopter. (I-B)
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On doit laisser aux femmes ayant peu de risque d’une anesthésie générale, le choix de manger ou de boire comme elles le souhaitent ou selon ce que permet la phase de travail. (I-A)
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Toutes les unités d’obstétrique doivent offrir à chaque femme la possibilité de bénéficier d’un soutien continu et individuel pendant le travail. (I-A)
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On ne doit envisager l’amniotomie et l’oxytocine, entre autres mesures, qu’une fois le diagnostic de dystocie posé, soit au cours du premier ou du deuxième stade du travail. (I-B)
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Les femmes doivent être informées sur les stratégies de prise en charge du travail précoce et sur les mécanismes d’obtention d’aide auprès des soignants (III-A)
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En l’absence de contre-indications, les soignants doivent soutenir les femmes dans leur choix concernant les méthodes analgésiques à utiliser pendant le travail (pharmacologiques et non pharmacologiques. (III-A)
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Chaque femme devrait recevoir, avant le début du travail, des renseignements fondés sur des données probantes concernant les options d’analgésie pendant le travail. Par ailleurs, on devrait lui laisser tout le temps nécessaire pour discuter des risques et des avantages de chaque option disponible dans l’unité où elle doit accoucher. (III-A)
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Il faudrait éviter de recourir à l’analgésie par la mépéridine pendant le travail, compte tenu de la longue durée des effets de ses métabolites actifs et des effets indésirables sur le comportement du nouveau-né. (II-2B)
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Pendant le travail, on devrait privilégier la péridurale à faible dose, plutôt que celle à forte dose, notamment pour favoriser la mobilité. (I-A)
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On devrait encourager les femmes qui reçoivent une péridurale à adopter des positions confortables et à maintenir leur mobilité tout au long du travail. (I-B)
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Une fois la péridurale en place, on doit poursuivre la perfusion jusqu’à la fin de la troisième phase du travail. (I-A)
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La poussée peut commencer une fois que le col est complètement dilaté, qu’on a confirmé que la présentation est bien engagée et que la femme ressent le besoin de pousser. (III-A)
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Il vaut mieux retarder la poussée lorsque la femme n’en ressent pas le besoin, en particulier si la présentation est à une hauteur supérieure à 2 cm ou n’est pas occipito-pubienne, sous réserve que la surveillance du fœtus ne montre rien d’anormal (I-A)
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Si l’on retarde la poussée en fonction de la parité et du recours ou non à la péridurale, il faut le faire en conformité avec les délais décrits dans le présent texte, à moins de circonstances particulières. (II-2B)
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Il vaut mieux laisser la femme choisir la méthode de poussée, spontanée ou dirigée avec la manœuvre de Valsalva. La poussée dirigée peut favoriser l’expulsion finale de la tête. (II-2B)
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Il faut éviter le recours systématique à l’épisiotomie lors des accouchements vaginaux spontanés. (I-A)
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On doit administrer des oxytocines à titre prophylactique, après la naissance des bébés. (I-A)
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Si le nouveau-né va bien, il est recommandé de retarder le clampage du cordon de 60 secondes, quelle que soit la méthode d’accouchement. (I-B)
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La dystocie ne doit pas être diagnostiquée avant le début de la phase active du 1er stade du travail ou avant que le col ne soit dilaté d’au moins 4 cm. (II-2D)
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On doit adapter les perfusions d’oxytocine pour éviter la tachysystolie. Un minimum de quatre à six heures d’activité utérine suffisante peut être nécessaire pour obtenir la réaction souhaitée. (I-A) Il est recommandé que chaque unité d’obstétrique se dote d’un protocole connu et accessible qui indique la dose initiale, les paliers d’augmentation et la dose maximale.(III-A)
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Il n’est pas recommandé de procéder à un accouchement opératoire moins de deux heures après le début de la poussée si l’état de la mère et la surveillance fœtale sont normaux. (III-D)
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Lorsque le 2eme stade dépasse les délais recommandés (voir le présent texte), il faut envisager d’accélérer l’accouchement. La prolongation de ces délais peut être acceptée s’il y a descente continue de la tête, si l’état de la mère et du fœtus sont satisfaisants et si l’accouchement vaginal est imminent. (II-2B)
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Il est recommandé d’utiliser la plus faible dose nécessaire qui permet d’assurer une progression normale, dans le but de réduire le risque de provoquer une tachysystolie ou une activité utérine excessive tout en provoquant de trois à cinq contractions par10 mn. (I-A)