SOGC 2012_Prise en charge de la varicelle pendant la grossesse
Recommandations canadiennes publiées en mars 2012 sur la prise en charge de varicelle pendant la grossesse
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Version 01 Mar 2012 - 359 Ko Nom du fichier : 2013-SOGC-Varicelle-et-grossesse.pdf
Version 01 Mar 2012 - 359 Ko
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La vaccination contre la varicelle est recommandée en dehors de la grossesse, pour toutes les femmes non immunisées (II-3B)
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La vaccination contre la varicelle est à éviter pendant la grossesse. Toutefois, l’interruption de grossesse n’est pas indiquée en cas deune vaccination par inadvertance au cours de la grossesse. (II-3D)
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Chez toutes les femmes enceintes, le statut immunitaire prénatal quant à la varicelle devrait être documenté par la détermination des antécédents cliniques, de vaccination ou la sérologie. (III-C)
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Toutes les femmes enceintes non immunisées doivent être avisées du risque que constitue la varicelle pour elles et leurs fœtus. Elles doivent demander un avis médical en cas de contact avec une personne potentiellement contagieuse. (II-3B)
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Dans le cas d’une possible exposition à la varicelle chez une femme enceinte dont le statut immunitaire est inconnu, une sérologie doit être faite. Lorsque les résultats de l’analyse sérique sont négatifs ou ne peuvent être obtenus dans les 96 heures de l’exposition, l’immunoglobuline varicelle-zona doit être administrée. (III-C)
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Les patientes qui présentent une varicelle pendant la grossesse doivent être avisées des risques maternels et fœtaux potentiels et du risque de transmission au fœtus et des options disponibles en ce qui concerne le diagnostic prénatal. (II-3C)
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L’obtention d’une échographie détaillée et la mise en œuvre d’un suivi approprié sont recommandées pour toutes les femmes qui contractent la varicelle pendant la grossesse, et ce, afin de chercher à dépister les conséquences fœtales de l’infection. (III-B)
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Les femmes qui présentent une varicelle confirmée (p. ex. pneumopathie) pendant la grossesse doivent être traitées au moyen d’antiviraux administrés par voie orale (p. ex. acyclovir, à raison de 800 mg cinq fois par jour). Dans les cas de pneumopathie, l’hospitalisation doit être sérieusement envisagée. L’administration d’acyclovir par voie intraveineuse peut être envisagée en présence de complications graves pendant la grossesse (les formes orales présentent une faible biodisponibilité). Pour ce qui est de la pneumopathie varicelleuse, la dose est habituellement de 10 à 15 mg/kg de poids corporel ou de 500 mg/m2 par voie IV toutes les 8 h pendant de 5 à 10 jours; ce traitement devrait être entamé dans les 24 à 72 h de l’apparition du rash.
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Les pédiatres doivent être informés de l’exposition peripartum à la varicelle de façon à pouvoir optimiser, au moyen d’immunoglobuline varicelle-zona et d’une vaccination, les soins offerts aux débuts de la période néonatale. (III-C) L’immunoglobuline varicelle-zona doit être administrée aux nouveau-nés lorsque la maladie apparaît chez la mère entre 5 jours avant l’accouchement et 2 jours par la suite. (III-C)