ACOG 2018_Low-dose aspirine use during pregnancy / Aspirine à faibles doses pendant la grossesse | Gynerisq

ACOG 2018_Low-dose aspirine use during pregnancy / Aspirine à faibles doses pendant la grossesse

Recommandations du Collège américain des GO publiées en juillet 2018 sur l'utilisation du traitement préventif par l'aspirine à faibles doses.

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Version 02 Juil 2018 - 197 Ko

L’aspirine à faible dose a été utilisée pendant la grossesse, le plus souvent pour prévenir ou retarder l’apparition de la prééclampsie. Le Collège américain des GO a publié le rapport du groupe de travail sur l’HTA pendant la grossesse qui recommande le traitement quotidien par aspirine à faible dose à compter de la fin du 1er trimestre pour les femmes ayant des antécédents de prééclampsie précoce et d’accouchement avant 34 semaines de gestation ou chez les femmes ayant plus d’un antécédent de prééclampsie. Le groupe de travail américain sur les soins préventifs a publié une directive similaire, bien que la liste d’indications de l’aspirine à faible dose soit plus longue. Ce traitement est considéré comme sûr avec un risque faible de complications maternelles ou fœtales. Le Collège américain des GO et la Société de  Médecine Périnatale soutiennent ces recommandations pour la prévention  de la prééclampsie. Une prophylaxie à base d’aspirine à faible dose (81 mg / jour) est recommandée chez les femmes à haut risque de prééclampsie et doit être instaurée entre 12 et 28 semaines de gestation (de manière optimale avant 16 semaines) et poursuivie quotidiennement jusqu’à l’accouchement. Cette prophylaxie doit être également envisagée chez les femmes présentant plusieurs facteurs de risque modérés de prééclampsie. Les facteurs de risque élevés sont : antécédents de prééclampsie, grossesse multifœtale, maladie rénale, maladie auto-immune, diabète de type 1 ou de type 2 et hypertension chronique. Les facteurs de risque modérés sont : première grossesse, âge maternel supérieur ou égal à 35 ans, indice de masse corporelle supérieur à 30, antécédents familiaux de prééclampsie, caractéristiques socio-démographiques et facteurs liés aux antécédents personnels. En dehors de ces situations, les preuves actuelles ne suffisent pas pour proposer  l’aspirine à faible dose pour la prévention de la perte de grossesse précoce, du RCIU, de la mortinatalité ou de la prématurité.

Nom du fichier : ACOG-2018_aspirine-faibles-doses-et-grossesse.pdf