SOGC 2013_Toxoplasmose pendant la grossesse : Prévention, dépistage et traitement
Recommandations publiées par la Société canadienne des GOen janvier 2013, concernant la toxoplasmose pendant la grossesse
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Version 01 Jan 2013 - 405 Ko Nom du fichier : 2013-SOGC-Toxoplasmose-et-grossesse.pdf
Version 01 Jan 2013 - 405 Ko
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Le dépistage systématique n’est pas indiqué chez la femme enceinte (II-3E)
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La suspicion d’une infection récente chez une femme enceinte doit être avant tout confirmée en soumettant des prélèvements à un laboratoire de référence en matière de toxoplasmose à des fins d’analyse (tests aussi précis que possible et dont les résultats seront correctement interprétés) (II-2B). Un deuxième contrôle doit être fait dans un délai de deux à trois semaines et la mise en route (sans attendre les résultats de ce deuxième dépistage) d’un traitement à la spiramycine doit être envisagée. (II-2B)
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Une amniocentèse doit être proposée pour identifier le Toxoplasma gondii dans le liquide amniotique au moyen de l’amplification en chaîne par polymérase
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lorsqu’une infection primaire maternelle est diagnostiquée
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lorsque l’analyse sérologique ne peut confirmer ou exclure la présence d’une infection aiguë
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en présence de constatations échographiques anormales (calcification intracrânienne, microcéphalie, hydrocéphalie, ascite, hépatosplénomégalie ou RCIU sévère). (II-2B)
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L’amniocentèse ne doit pas être réalisée avant 18SA et au moins quatre semaines après une éventuelle manifestation clinique maternelle suspecte, afin d’atténuer la fréquence des résultats faux négatifs. (II-2D)
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La Toxoplasmose doit être recherchée en cas d’anomalies échographiques évocatrices d’une infection TORCH (toxoplasmose, rubéole, cytomégalovirus, herpès et autres), comme les calcifications intracrâniennes, la microcéphalie, l’hydrocéphalie, l’ascite, l’hépatosplénomégalie ou le RCIU sévère. (II-2B)
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Chaque cas de suspicion de toxoplasmose aiguë chez une femme enceinte doit faire l’objet d’une discussion avec un spécialiste de la prise en charge de la toxoplasmose. (III-B)
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Lorsque l’infection maternelle est confirmée mais que l’on ne sait toujours pas si le fœtus est infecté, la spiramycine doit être poursuivie. (I-B)
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L’utilisation combinée de pyriméthamine, de sulfadiazine et d’acide folinique devrait être proposée à titre de traitement aux femmes chez qui la présence d’une infection fœtale a été confirmée ou est fortement soupçonnée (habituellement à la suite de l’obtention de résultats positifs issus d’une amplification en chaîne par polymérase du liquide amniotique). (I-B)
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La mise en œuvre d’un traitement antitoxoplasmique chez les femmes enceintes déjà immunisées n’est pas nécessaire. (I-E)
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Un dépistage doit proposé aux femmes qui sont immunodéficientes ou HIV positives, en raison du risque de réactivation et d’encéphalite toxoplasmique. (I-A)
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En sa de toxoplasmose aiguë endehors de la grossesse, il est conseillé d’attendre six mois avant de mettre en route une grossesse. (III-B)
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Des renseignements sur la prévention de l’infection à Toxoplasma gondii pendant la grossesse devraient être mis à la disposition de toutes les femmes qui sont enceintes ou qui souhaitent le devenir. (III-C)