Cet éditorial écrit en 2009, par l’un des spécialistes français les plus reconnus de la ‘’gestion des risques’’, reste d’actualité.

Il explique la pression toute particulière pesant sur les professionnels du « pôle mère-enfant ». Elle n’a fait que s’amplifier.

Il trace, pour y répondre, un chemin à suivre pour les soignants et leurs patientes vers une prise en charge collective coordonnée. Son caractère incontournable annoncé s’est confirmé, du fait de la prépondérance des ‘’grosses maternités’’, de la mise en place des réseaux de soins et, des impératifs personnels des professionn(elle)s en activité.

Il souligne les difficultés des soignants mais aussi des tutelles, du monde judiciaire et assurantiel à progresser dans ce nouveau paradigme. Elles persistent en raison d’une formation et une culture des soignants, d’une gestion des aspects médico-légaux encore orientées prioritairement vers les aspects techniques et individuels.

Or, les vraies marges de progrès, en termes de sécurité, se situent davantage dans les compétences non-techniques collectives que dans les compétences techniques individuelles de chaque soignant.

L’article étant protégé, Gynerisq propose un résumé ci-joint