ACOG 2018_Tubal ectopic pregnancy / Grossesse tubaire | Gynerisq

ACOG 2018_Tubal ectopic pregnancy / Grossesse tubaire

Recommandations du Collège américain des GO sur les grossesses tubaires, publiées en mars 2018

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Version 05 Mar 2018 - 293 Ko

Recommandations de grade A

  • En cas de GEU non rompue, chez une patiente cliniquement stable la chirurgie ou l’administration de méthotrexate par voie intramusculaire sont des traitements sûrs et efficaces. La décision doit être prise en fonction des données cliniques, de laboratoire et radiologiques ainsi que du choix éclairé de la patiente après discussion des avantages et des risques de chaque approche.

  • La prise en charge chirurgicale de la GEU est nécessaire lorsqu’une patiente présente l’un des symptômes suivants: instabilité hémodynamique, symptômes d’une rupture (telle qu’une douleur pelvienne) ou de signes d’hémorragie intra-péritonéale.

Recommandations de grade B

  • Les valeurs sériques des hCG ne doivent pas être utilisées isolément pour diagnostiquer une GEU et doivent être corrélées aux antécédents du patient, à ses symptômes et aux résultats échographiques.

  • Le concept d’un taux discriminatoire d’hCG (taux au-delà duquel l’absence de visualisation d’un sac intra-utérin signera une grossesse arrêtée ou extra-utérine), peut être utilisé comme une aide au diagnostic chez les femmes à risque de GEU. La valeur seuil doit alors être par prudence élevée (par exemple, jusqu’à 3 500 mIU/mL) pour éviter le risque d’erreur de diagnostic et d’interruption d’une grossesse intra-utérine qu’une femme espère conserver.

  • La décision de pratiquer une salpingostomie ou une salpingectomie pour le traitement de la GEU doit être guidée par l’état clinique de la patiente, son désir de grossesse future et l’ampleur des lésions tubaires

  • Le choix du protocole méthotrexate devrait être guidé par le niveau initial de hCG et la discussion avec la patiente. En règle générale, le protocole monodose est le plus approprié pour les patientes ayant un taux initial relativement faible ou une stagnation des valeurs de HCG. Le schéma à deux doses est une alternative chez les femmes ayant un taux initial d’HCG élevé

  • Une diminution du taux d’HCG de moins de 15% entre J4 et J7 après l’administration du méthotrexate est associé à un risque élevé d’échec et nécessite une administration supplémentaire de méthotrexate ou une intervention chirurgicale.

  • On peut informer les patientes que les preuves disponibles, bien que limitées, suggèrent que l’utilisation du méthotrexate pour traiter une GEU n’a pas d’effet indésirable sur la fertilité ultérieure ou sur la réserve ovarienne

  • Dans des circonstances spécifiques, il peut y avoir une place pour l’expectative

Recommandations de grade C

  • L’évaluation diagnostique minimale d’une suspicion de GEU nécessite une échographie transvaginale pour évaluer et confirmer la grossesse. Le suivi échographique et du taux des hCG est souvent nécessaire pour confirmer le diagnostic, en particulier chez les patientes souhaitant conserver une éventuelle grossesse intra-utérine évolutive

  • Le traitement par méthotrexate peut être envisagé en cas de diagnostic de GEU confirmé ou fortement suspecté, d’hémodynamique stable, d’absence de signe de rupture et de contre-indications au méthotrexate

  • Après l’administration du méthotrexate, les taux d’hCG doivent être surveillés régulièrement jusqu’à atteindre un niveau hors grossesse

  • Les patientes traitées par méthotrexate doivent être informées du risque de rupture de GEU, de la nécessité d’éviter certains aliments, suppléments ou médicaments pouvant diminuer l’efficacité et, de l’importance de remettre une grossesse en route avant la guérison

Nom du fichier : ACOG-2018_GEU.pdf